FREDDY
LYNXX & The Corner Gang
Bloodied Up
Julie Production
Yeah ! Un des meilleurs (le meilleur ?) disques
de Mr Lynxx, toutes périodes confondues. L'album (CD digipack) s'appelle
Bloodied Up et sort sur Julie Productions, un label de Montpellier. C'est
un grand "disques à guitares". Faut dire que Freddy a battu le rappel
des potes pas manchots à la six-cordes : Kevin K, Mr Ratboy et Wild
Bill Thompson (Senders). Avec Fred ça en fait quatre ! Ok ils ne
jouent pas tous en même temps mais les duels sont légion.
Les ambiances et influences sont bien sûr toujours orientées
Stones/Dolls, Thunders ou Jeff Dahl (sur le hit "Dead Boy Runnin' Scared"),
le son est parfait (trop propre souligneront peut-être quelques grincheux)
et Fred a cette fois privilégié les morceaux plutôt
rapides et nerveux. Disponible contre 95F port compris chez : Julie Prod,
4 rue de l'Imprimerie, 34070, Monpellier. (julie.prod@worldonline.fr)
HUNTINGTONS
Plastic Surgery
Tooth & Nail
Et en v'là... D'entrée, "1-2-3-4, I
wanna be a Ramone !". Ceux-là en sont à leur quatrième
ou cinquième album et ne cachent pas leur perversion majeure. Ramones
encore, Ramones toujours, et sans l'ombre d'un complexe. Ils connaissent
leur sujet sur le bout des médiators, leur Joey est aussi convaincant
que le vrai et on leur remet sans hésiter la palme des meilleurs
faux frères R depuis les Ritchies. Tout y est, mais le plus impressionant
(et le plus difficile à rendre) reste la voix. On s'y laisse vraiment
prendre. Et comme ici on est des âmes simples (qui a dit simplets
?) on adore ça. A vous de voir si vous avez encore besoin de Ramones
au 21ème siècle. J'crois bien qu'oui... L'album (cd) s'appelle
Plastic Surgery et est sorti sur Tooth & Nail Rds... Le groupe sera
en tournée européenne fin août/début septembre
avec les Buckweeds. La France est particulièrement visée.
(Tooth & Nail Rds, Po Box 16884, Baltimore, MD 21206. USA)
SPLASH
FOUR
Shame Shame Shame
Dionysus
Nouveau 10"/CD pour les Splash Four. Chez Dionysus
cette fois. Toujours punks jusqu'au fond des sillons et teigneux comme
une escadrille de poux, les Parisiens font claquer les sept titres de ce
Shame comme autant de coups de poings américains en acier rouillé
dans la face de tous les tekno-kids du monde. Les solos surf-punks alimentés
en réverb' menaçante de Lili Z fouaillent les compos et reprises
obscures, le tempo ne fléchit pas, le son est ciselé (toujours
Liam W) et chaque morceau a des allures d'historiette punk secouée
dans un shaker estampillé '78. (L. Zeller, 7 rue Tholozé,
75018 Paris)
SMUGGLERS
Rosie
Mint rds/Lookout
N’ayant pas vu passer le cd live édité
à l’occasion des dix ans d’activité des Smugglers (et pourtant
disponible sur Lookout, Mint, Imposible et 1+2 !!!), on était en
manque de nouveaux enregistrements de nos Canadiens préférés
(voir Dig It! # 4 et 14). C’est dire qu’on s’est jeté sur ce nouvel
album (Rosie, toujours sur Lookout) avec la frénésie d’une
colonie de listeria découvrant de la langue de porc en gelée
pourrissant dans un frigo.
Quatre années se sont écoulées
depuis leur dernier effort en studio, Selling The Sizzle. Quelques
changements de line-up ont apparemment ralenti les activités du
groupe, mais ils reviennent avec un nouveau batteur, et une furieuse envie
de rattraper le temps perdu. Préparez-vous à une nouvelle
démonstration de rock’n’roll à haute énergie, festif
et brillant, doté d’un son béton concocté par leur
pote Kurt Bloch (guitariste des Fastbacks et des Young Fresh Fellows, et
producteur nominé aux Grammy Awards pour le disque de Nashville
Pussy !).
Rosie démarre sur les chapeaux de roue,
se calme le temps d’une belle reprise des Kinks (“I’ll Remember”) ou d’une
incursion pop (un duo avec Rose Melberg, égérie du rock indie)
avant d’afficher clairement ses intentions par une cover homérique
de “Kings Of The Party” (un standard des inénarrables Brownsville
Station) et de finir en trombe, sans la moindre pitié pour le palpitant
des fans. On notera aussi deux morceaux écrits par Dr Frank, leader
de Mr T. Experience, ou la participation pour quelques cris enjoués
de Kepi des Groovie Ghoulies. C’est sans doute leur meilleur album, le
plus homogène et le plus carton, en tout cas, et il atteint avec
brio son objectif : laisser l’auditeur pantelant, les mirettes zigzaguant
dans leur orbite, un sourire extatique aux lèvres. Plus efficace
qu’un plant entier de thaïlandaise.
SOUR
JAZZ
No Values
Ghostrider
On chroniquait il y a quelque temps l’album solo de Mr Ratboy (ex-Motorcycle Boy/Pillbox/Jeff Dahl/Marky Ramone & The Intruders...) sorti en vinyle par le label parisien Ghostrider. Ghostrider remet ça en éditant en vinyle d’une épaisseur réconfortante (ils ont dû entamer un concours avec Nest Of Vipers) le premier album de son nouveau groupe, Sour Jazz. Mr Ratboy s’est acoquiné avec trois vétérans de la scène rock new-yorkaise, pour ce qui doit être son projet le plus accompli. Cet album intitulé No Values nous convie à un sacré trip, entre glam punk classe et swing endiablé. Comme le disent si bien les notes de pochettes (pourquoi se fatiguer, hein ?), on s’écarte de l’axe classique Detroit/New York/Australie pour survoler Memphis, sur fond de cuivres trépidants, avant de s’envoler dans la stratosphère au son de quelques bruitages synthétiques qui donnent à l’objet une saveur inédite. Le seul moment calme est une reprise ralentie et dégoulinante de feeling de “13 Women”. Le reste balance avec une efficacité et une maestria imparables. Un des grands disques de ces derniers mois. Très chaudement recommandé.
DRAGONS
R.L.F
Junk Records
R.L.F. (pour Rock Like Fuck!!!) est le quatrième album
du gang de San Diego, et sort comme les deux précédents sur
Junk Rds. On peut toujours compter sur eux pour nous fournir notre dose
de punk rock solide et mélodique, entre les Heartbreakers et les
Zeros (rappelons que leur leader, Mario Escovedo, est le frangin de Javier,
des Zeros, qui d’ailleurs compose et chante le dernier morceau). Cet album
paraît plus musclé que le précédent, et tient
haut la main les promesses de son titre, recelant son comptant de tubes
efficaces (“Roll The Dice”, “My Confession”, “Downtown Something”, “Gimme
Some Luv”...). Pas de doute, ça crache le feu ! (Junk Rds, P.O.
Box 1474, Cypress, CA 90630, USA
-- www. thedragons.com)
ANGRY
SAMOANS
The 90's Suck And So Do You
Triple X
Revenons sur le nouvel album des Samoans annoncé
dans notre précédent numéro. On a lu des critiques
étonnées dans certains fanzines américains. Ben, oui,
on l’a déjà dit, les Samoans de l’an 2000 n’ont plus grand-chose
à voir avec les teignes qui ont contribué à inventer
le hardcore punk en 78. Depuis belle lurette (et tout au long de sa carrière
solo), Metal Mike Saunders a peaufiné sa formule : gros riffs bien
gras, batterie bien sèche, arrangements minimalistes, vocaux ironiques
parsemés de “wow wow” et de “na na” et mélodies irrésistibles.
The 90’s Suck And So Do You ne fait pas exception. Ce CD sorti par
Triple X rassemble deux 45t déjà parus sur le label de Mike,
Bad Trip, et quatre inédits. Vingt minutes (à peine) de pur
bonheur !
Triple X vient aussi d’éditer (enfin)
Surf City Or Bust, les quatorze titres enregistrés par Rockin’
Blews (Mike et son frangin Kevin en duo guitare-batterie balançant
du teenage rock allumé au fond du garage familial en 69) et quelques
nouveaux morceaux de Metal Mike (ce qu’il sort sous son nom est donc du
même tonneau, mais il joue généralement de la batterie
à la place de Bill Vockeroth, toujours fidèle au poste chez
les Samoans).
Aux dernières nouvelles, les Angry
Samoans se produisent encore ponctuellement sur scène, uniquement
en Californie du sud, avec un line-up complété par Jonathan
Hall (guitare) et Irath Siefert (bassiste qui a fait partie du groupe entre
89 et 91). Triple X vient aussi de sortir un album de Blood
Drained Cows, nouveau groupe de Gregg Turner, ennemi mortel de Metal
Mike (et co-fondateur des Samoans). Et signalons pour les fans des early
Samoans que deux versions inédites de “I’m In Love With Your Mom”
et “Too Animalistic” (deux morceaux de Vom, le gang pré-Samoans
de Mike et Gregg, enregistrés pour leur première démo
par les Samoans en octobre 78) viennent d’être exhumées par
Bulge Rds pour un 45t intitulé sans surprise : Angry Samoans
Play The Songs Of Vom.
(Triple X Records, P.O. Box 862629, Los Angeles, CA 90086-2529, USA
-- www.triple-x.com)
TEXAS
TERRI & THE STIFF ONES
Eat Shit !
Safety Pin
Quant à l’album de Texas Terri & The Stiff
Ones (déjà sorti en cd sur Burning Tree Rds en 1998,
Safety Pin nous offre la version vinyle), les Diggers unanimes se
fendront de ce seul commentaire abasourdi : “WOOAAHH !!!”. Bon, pour être
plus explicite, précisons qu’en plus d’une plastique avantageuse
dont elle use pour ses prestations scéniques classées X (entre
Tracy Lords et le Iggy Pop de la grande époque, paraît-il...
vu la pochette, il fallait bien en dire un mot - elle est différente
de celle du cd qui apparaît sur cette page), Texas Terri Laird
dispose avant tout d’une voix de tigresse affamée, et d’un gang
de durs à cuire qui n’ont pas appris leur musique punk dans des
encyclopédies. On connaissait le tube “Lifetime Problems/Holy Ghost”
(paru sur la compil Weird, Waxed And Wired), on n’ira pas jusqu’à
dire que tout le disque est du même acabit, mais pas loin. Rayon
glam punk rugueux et venimeux, vous aurez du mal à trouver plus
percutant.
Et ces tueurs savent ce qu’ils
veulent. L’album est auto-produit et ils ne lésinent pas sur les
chœurs sauvages, les guitares vicieuses, les trouvailles insolites et autres
bruitages azimutés. Ils sont aussi à l’aise sur une décharge
limite hard-core (“Baby Bird Shuffle”) que dans le punk mélodique
(“Oh Yeah!”), capables de relifter le standard des Dictators “Baby Let’s
Twist” au point de faire paraître l’original un rien poussif, exploitant
avec aisance le potentiel vénéneux du “If Looks Could Kill”
des Loafin’ Hyenas, ou pétant totalement les plombs sur un “Cave
Woman” d’anthologie (dispo aussi sur la compil Heads Will Roll).
On comprend mieux pourquoi Texas Terri règne sur la scène
punk de Los Angeles depuis quelque temps. En un mot comme en cent : WOOAAHH
!! (www.texasterri.com)
(Safety Pin Rds, P.O. Box 51241, 28080 Madrid, Espagne -- safetypin@arrakis.es)
THE
DRAGS
Set right Fit To Blow Cleanup
Estrus
Hein ? Les Drags, parangon du garage lo-fi amusant,
extrémiste et redoutablement efficace auraient viré hard
rock ? Ils reprendraient Led Zeppelin ("Communication Breakdown") et le
premier morceau de leur nouvelle livraison s'appellerait "This Is The Sound
Of Hard Rock" ??? Tuut, tuut, du calme, les gus du Nouveau-Mexique n'ont
pas encore l'ambition de détrôner les Gluecopters. C'est vrai
que Scott (nouveau venu, ex-Monoshock) et CJ ont "alourdi" le son des guitares
et que l'adjonction d'un "vrai batteur" (ex-Scared Of Chaka) booste la
machine mais on dirait plutôt une bonne blague ponctuelle qu'une
nouvelle orientation, d'ailleurs l'utilisation intensive et insolente d'un
thérémin sur la plupart des morceaux disqualifie d'avance
toute tentative de les prendre au sérieux. Reste un bon disque,
aussi marrant que d'habitude, plus charpenté, avec ses moments de
pure déglingue brutale ("Drags Gotta Have It"), ses larges rasades
d'électro-blues campagnard ("Amplifyer Blues"), un dynamitage en
règles du "Night Rider" de Kim Fowley et une ambiance générale
toujours orientée garage lo-fi sans foi ni loi. Appelez-ça
du 70's garage si vous voulez... C'est le premier vrai album (LP/CD) du
groupe après deux 10", déjà chez Estrus. Celui-ci
s'appelle Set Right Fit To Blow Cleanup. (garanti sans Tim Kerr).
THE
DIALTONES
Self tittled
Screaming Apple
Dernière sensation suédoise garage/punk'n'roll,
ce trio fait déjà un malheur à coups de speed songs
de deux minutes maxi dont même les titres semblent tout droit sortis
du répertoire des Devil Dogs ("See Her Tonite", "Back In The City
Tonite", etc...). Le groupe a donc sérieusement potassé l'œuvre
complète des DD et s'en tire plutôt bien même si la
limite entre hommage et clonage est parfois floue. Vous aimez les Phantom
Rats ? les early Basement Brats ? les Infections ? les Spaceshits ? Les
Dialtones devraient vite prendre leurs aises sur vos platines. Le groupe
vient de sortir simultanément un premier album sans titre (douze
morceaux pour une vingtaine de minutes) sur Screaming Apple et deux
singles (Radio Blast et Bad Afro) avec un inédit sur
chaque. Le gang de Steve Baise avait en quelques années élaboré
une parfaite synthèse garage+punk+r'n'r, citant les Saints du début
ou les Heartbreakers et DMZ comme ingrédients principaux, dix ans
plus tard les Dialtones ont repris la formule. On pourrait leur reprocher
de ne pas l'avoir améliorée, ils répondraient sans
doute qu'ils ne sont pas là pour ça et que : "one two fuck
you !". De toutes façons ils ont le temps d'évoluer. On suivra
ça de près, histoire de voir si leur "à la manière
de..." se transforme bientôt en un "encore mieux que...". Ils apparaissent
aussi sur un split avec Aerobitch et il existerait un EP live ultra-rare.
Déjà un culte ???
dialtones@hotmail.com
THE SATELLITERS
What's Up With Thimothy Dee ?
Screaming Apple
Les Allemands Satelliters en sont au moins à
leur cinquième album et ne semblent pas donner le moindre signe
de lassitude. Mieux, ils sont en progrès constant et ont fini par
devenir quelque chose comme le meilleur groupe européen au rayon
néo-garage sixties. Farfisa Compact et Vox Continental pour l'organiste-chanteur,
Rickenbacker et Vox AC 30 pour le guitariste, une reproduction exacte du
drum-kit de Music Machine pour le batteur et Fender Precision et Bassman
pour le bassiste, leur équipement ressemble à la panoplie
du parfait garagiste. Leur disque aussi, et n'y voyez rien de péjoratif.
Aussi méticuleux que les Chesterfied Kings, moins égomaniaques
que Rudi Protrudi, plus habiles en studio que la moyenne des combos du
genre, les Satelliters ont percé les secret de quelque grimoire
sixties et concocté un album violemment groove, surprenant de feeling
(une version à pleurer du "2+2 =?" du Bob Seger System) et, conséquemment,
fortement conseillé aux amateurs du genre.
Screaming Apple : Dustemichstr.14,
50939, Koln. Allemagne
THE
HEADCOATS SECT
Ready Sect Go!
Vinyl Japan
Increvables ! Brand et Childish viennent d'enregistrer
une douzaine de morceaux à Toe Rag en compagnie de Don Craine et
Keith Grant Evans, chanteur et bassiste des Dowliner Sect, un des meilleurs
groupes anglais de sixties R'n'B qui connut son pic de popularité
entre 64 et 66 et est encore l'objet d'un culte justifié dans pas
mal de garages. C'est le deuxième étage d'un concubinage
rhythm'n'punk initié en 96 (par un premier album) sous le nom de
The Headcoats Sect. Sur le nouveau LP/CD (Ready Sect Go !), la bête
à deux têtes délivre une vision personnelle (sans vraiment
s'éloigner du classicisme dans la forme) de standards blues/r'n'b
sûrement sélectionnés avec soin. Willie Dixon, Muddy
Waters ou Bo Diddley seraient sans doute ravis de voir leurs vieux morceaux
gambader dans un jardin anglais avec une telle vitalité. Childish
(qui vient de clore sa période Headcoats) s'est fendu d'une nouvelle
compo pour l'occasion, celle qui donne son titre à l'album, une
galopade en Diddley beat majeur traversée par un sanglant duel basse/harmonica.
Fans des Breadmakers, ce disque va faire un carton dans votre immeuble.
Vinyl Japan : 98 Camden Road,
London NW1 9EA. Angleterre.
THE
BURNOUTS
Go Go Racing!
Bad Afro
Ça y est, les Danois tiennent désormais
un gang capable de rivaliser avec les grosses pointures norvégiennes
et suédoises dans le cœur des R'n'R addicts de tout poil. Les Burnouts
citent les New Bomb Turks (la voix, le speed tempo), les Oblivians (le
côté mantra soul/punk) et Nashville Pussy (la folie furieuse)
comme influences dominantes. Ils ont fait produire leur premier album en
Suède par Fred "Sonic" Estby, déjà responsable de
quelques enregistrements des Hellacopters (et Entombed !) mais se défendent
de faire du hard-rock 70's avec solos de trois minutes. Les douze titres
de leur premier cd Go Go Racing !, expédiés en une
demie heure, ont laissé le QG de Dig It ! dans un état proche
de celui d'une sous-préfecture après une manif' de mineurs
roumains. Maximum Punk'n'Roll !
UNION
69
Holiday 2000
Bad Afro
Bien que basé en Suède, Union 69 a
été fondé en 93 par deux Californiens, Drew Horner
et Jay Morales, qui avaient déjà usé quelques groupes
au pays. Drew Horner faisait partie des Twister Naked,
combo ayant vu défiler dans ses rangs divers membres des Dickies,
NOFX, Angry Samoans, etc... Il tient désormais un magasin de tatouages
à Lidköping, un endroit où une bonne moitié des
rockers du pays s'est fait trouer la peau un jour ou l'autre. Ça
crée des liens, forcément. Et ça peut accessoirement
servir de bureau de recrutement... Le premier cd du groupe (Holiday
2000) aligne différentes influences, du punk us early 80's ("Don't
Jack My Fuck") à Turbonegro dernière période ("Mongo
Magnet"), un mélange des genres qui pourra dérouter les tenants
du "chacun chez soi et les moutons punks seront bien gardés" mais
fait souffler un courant d'air inhabituel sur le rock suédois. L'album
a été enregistré dans le studio ou les infâmes
Europe ont gerbé leur "Final Countdown" pour la postérité.
Enfin vengés.